Les professionnels de santé, y compris les kinésithérapeutes libéraux, sont constamment amenés à améliorer leur relation avec les patients dans un monde en constante évolution. Cette nécessité s’est accrue ces dernières années, notamment pendant la crise sanitaire provoquée par le COVID-19. Les mesures de distanciation sociale, les confinements et les couvre-feux ont contraint les kinésithérapeutes à adapter leurs pratiques. Parmi ces adaptations, la transition numérique a joué un rôle essentiel.
Aujourd’hui, la santé numérique est devenue une réalité incontournable.
Les avancées technologiques touchent tous les aspects de la relation entre le patient et le soignant, depuis la prise de rendez-vous sur des plateformes spécialisées jusqu’à la gestion des dossiers médicaux grâce à la création d’un espace personnel de santé pour tous les Français. Les kinésithérapeutes libéraux d’aujourd’hui, et encore plus ceux de demain, doivent donc être familiers avec cet aspect numérique de la santé.
Faciliter l’expansion continue de la santé numérique à tous moments et en tous lieux
La digitalisation de la santé mobilise les professionnels de santé, y compris les kinésithérapeutes libéraux, ainsi que les patients eux-mêmes. Dans ce contexte, le ministère de la Santé et de la Prévention a lancé la campagne de promotion « Pour ma santé, je dis oui au numérique ». La Délégation Numérique en Santé (DNS) et l’Ordre national des masseurs kinésithérapeutes collaborent à la réalisation de cette campagne.
Cette campagne vise à fédérer et à mobiliser le plus grand nombre de personnes possible.
Elle souligne l’importance d’une surveillance constante pour garantir la transparence dans le traitement des données. De plus, elle soutient l’utilisation des outils numériques tout en respectant le secret médical. Enfin, elle donne aux patients le pouvoir de décider qui peut accéder à leurs données et dans quel but.
Bien que les avantages de la santé numérique aient été largement démontrés au cours des dernières années, certaines dérives et menaces ont également été mises en évidence. Les autorités publiques ont donc adopté le principe selon lequel la santé numérique doit être éthique ou ne pas être. D’autres actions formeront les kinésithérapeutes libéraux, les soignants et les patients à utiliser les outils numériques déployés.
Et vous ?
Selon vous, les autorités prennent-elles suffisamment de mesures pour rassurer soignants et patients lors du déploiement numérique en santé ? Pensez-vous être correctement formé(e) à l’utilisation de ces nouveaux outils et à ces nouvelles pratiques ?
N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions et de vos expériences.